L’étymologie du mot « iconomie » associe deux mots grecs « eikon » (image) et « nomos » (organisation). Cette construction est semblable à celle d’ « économie » qui associe « oikos » (maison, famille) à « nomos » : l’économie, c’est la gestion d’une famille[1].
L’économiste brésilien Gilson Schwartz[2] estime que « dans l’iconomie le nomos est défini par l’icône, par quelque chose d’intangible, qui est un code visuel, immatériel, réel et symbolique en même temps : cette iconomie, qui transforme notre mode de penser, mesurer et sentir, ressemble à un jeu ».
Pour sa part l’institut de l’iconomie définit ainsi l’iconomie : « Société dont l’économie, les institutions et les modes de vie s’appuient sur la synergie de la microélectronique, du logiciel et de l’Internet[3] ». Il a construit le modèle schématique d’une telle société, par hypothèse efficace.
L’iconomie ainsi conçue n’est pas une prévision mais un repère posé à l’horizon du futur pour indiquer une orientation aux stratèges, hommes d’État et entrepreneurs, ainsi qu’aux animateurs qui agissent dans les institutions, en mettant en évidence les possibilités et les risques qu’apporte l’informatisation[4].
Ce repère invite à combler l’écart qui existe entre la société actuelle, qui subit une crise de transition, et une efficacité économique potentielle évaluée selon le bien-être matériel de la population.
Il est vrai que l’informatisation entoure le monde réel d’une doublure symbolique qui le reproduit dans le monde de la pensée sous forme d’images : il en résulte des effets psychologiques et sociologiques aussi intenses que ceux qu’ont eus en leur temps l’écriture et l’imprimerie. C’est sur ces effets que Gilson Schwartz a focalisé son attention.
Le modèle de l’iconomie, tel que l’institut de l’iconomie l’a élaboré, les prend en considération pour faire apparaître les conditions nécessaires de l’efficacité dans le système technique contemporain[5].
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[…] de la technologie de l’information, y compris dans ces capacités d’automatisation (lire la définition de Michel Volle). Je propose une vision « fractale / multi-echelle » de l’ iconomie qui réconcilie la […]
[…] de l’information, y compris dans ces capacités d’automatisation (lire la définition de Michel Volle). Je propose une vision «fractale / multi-echelle» de l’ iconomie qui […]
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