CHALLENGES, avril 2016 – L’économie du partage repose sur des modèles très classiques : location, leasing, copropriété… Mais le numérique a démultiplié les possibilités. « Le numérique a fait baisser les coûts de transaction », analyse Vincent Lorphelin, fondateur du think tank Institut de l’iconomie. Dans ce nouveau paradigme, « la part du bien physique se marginalise au profit de la part grandissante apportée par le service », ajoute-t-il.
Pour autant, va-t-on vers la fin de la propriété ? On en est loin. « Les alternatives à la propriété ne fonctionnent que pour les objets d’une certaine valeur », souligne Vincent Lorphelin. S’il peut être intéressant de louer un bateau, un appareil photo haut de gamme ou une tondeuse, l’arbitrage fonctionne moins bien pour un bien moins onéreux. Enfin, bon nombre de produits, porteurs de valeur sentimentale, échapperont toujours à une vision utilitariste. Le fauteuil de votre enfance ne se réduit pas à un objet pour s’asseoir…
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